FRANCE-SOIR. Avez-vous violenté Adeline Blondieau ?
FARID KHIDER. J’ai eu un petit accrochage dans la cuisine et ça s’est arrêté là. C’est tout. Je ne veux pas alimenter les rumeurs.
Justement, expliquez-vous une bonne fois pour toutes. Quelle est votre version ?
Nous sommes engueulés car Adeline est un petit peu trop hystérique et autoritaire. Elle m’a jeté du Paic citron puis elle s’est excitée avec ses bras et ses mains quand j’ai voulu le lui reprendre. C’est comme cela qu’elle s’est fait une élongation à l’épaule.
Vous a-t-elle menacé avec un couteau ?
Non, il n’y avait pas de couteau, juste du liquide vaisselle.
Vous a-t-elle régulièrement provoqué ?
Elle me cherchait souvent, dès son arrivée elle a montré son vrai visage. Comme on a droit à deux coups de téléphone par semaine, elle a reçu un appel de son mec qui lui a dit de faire profil bas et de calmer le jeu car elle ne montrait pas une bonne image d’elle. Mais comme on dit, cheval de course revient toujours au galop… Elle n’est pas plaisante, pas souriante… Cela vient peut-être de son enfance, je n’en sais rien. Je ne suis pas psychologue.
Dans la provocation, y avait-il des insinuations raciales ?
Il y en a eu, j’étais certainement pour certains celui qui frappe les femmes. C’est ridicule. Je ne suis pas violent et ma femme ne porte pas le voile : c’est une Ch’ti ! Je suis français et kabyle, j’ai la chance de pouvoir fêter Noël et l’Aïd.
Quand vous entendiez ces insinuations, que ressentiez-vous ?
Ça ne m’a même pas touché. Je ne me sentais pas du tout concerné. C’était une défense pour Adeline, entre autres, car elle n’avait rien d’autre à dire.
Pourquoi de telles tensions ?
C’est comme quand on part en vacances, il y a des gens qu’on supporte moins et après, ça éclate. J’ai bien vu la haine qui passait en Adeline parce que je soutenais Mickaël Vendetta. Beaucoup de gens me détestaient à cause de ça. Généralement, je préfère qu’on me dise « tu es un idiot car tu cautionnes un branleur », plutôt que l’on soit hypocrite.
Mickaël vous pleure…
Tant que j’étais dans la ferme il était intouchable ! C’est un petit jeune de 22 ans, terrorisé par des gens qui ont le double de son âge. Il est très triste car il s’est encore fait agresser verbalement par David et bousculer par Greg. Je pense qu’il va craquer avant la fin de l’aventure.
Terrorisé ?
Oui, il a été terrorisé plusieurs fois par Greg qui a menacé de le frapper. Je suis souvent intervenu pour calmer les choses.
Avez-vous appelé votre ami Christophe Rocancourt lors de votre séjour à Zulu Nyala ?
Oui. L’ancien escroc est un ami proche (rire) ! C’est un bon conseiller. Lors de l’altercation avec Adeline, il m’a dit des petites choses sur elles, mais ce n’est pas le lieu d’en parler. Elle a voulu me salir un petit peu. Dans ma tête, La Ferme n’était qu’un jeu.
L’avez-vous remplacé au pied levé ?
Au départ, Endemol m’a contacté pour approcher Rocancourt. Il avait négocié son contrat, un très beau contrat d’ailleurs, puis finalement c’est moi qui suis entré.
Qui êtes-vous finalement ?
Un mec sympa. J’aide toujours les plus faibles, c’est ma devise. Puis j’aime les gens qui ont des vraies valeurs comme Rocancourt ou Vendetta. En général, je ne laisse pas tomber mes amis. J’espère avoir cassé l’image du boxeur qui n’a rien dans le cigare et qui règle tout avec ses muscles.
Et demain ?
Je pense que ma carrière se recyclera dans le cinéma.
Edition France Soir du mardi 2 mars 2010 page 32